JEUNESSE ET CITOYENNETÉ : QUELLE PLACE DONNER À LA JEUNESSE ?

Jeunes accompagnés par le réseau MedNC

Pour Noa, jeune étudiant français d’une école de la 2ème Chance, participer à des activités de sensibilisation à l’environnement lui a permis de découvrir un secteur aujourd’hui porteur d’emploi. Reem se réjouit d’avoir mis en pratique les compétences techniques et de vie acquises lors de sa formation pour restaurer des bâtiments traditionnels et valoriser le patrimoine libanais. Sameh, jeune cairote de 17 ans prend conscience que les jeunes filles et les jeunes hommes devraient avoir autant d’opportunités de s’exprimer et de prendre part à la construction de la société égyptienne.
Ces voix, ce sont celles de jeunes qui souhaitent être écoutés et contribuer, à leur échelle, au changement social, sociétal et économique de leurs pays. Des voix qui portent les messages de jeunesses actrices de leurs vies et en quête d’une amélioration de leurs conditions de vie. Le pouvoir d’agir des jeunes est l’un des axes forts des actions déployées par l’IECD. Tout au long de leur parcours d’accompagnement, ils acquièrent des compétences pour s’affirmer en tant que citoyens et prendre la parole sur les enjeux de la société.

Encourager les dynamiques citoyennes et culturelles

À Madagascar, les jeunes qui intègrent les clubs autogérés du programme SESAME, bénéficient d’un parcours de sensibilisation aux enjeux sociétaux et suivent des activités d’expérimentation à la citoyenneté. Ainsi, ils réalisent des projets à fort impact (journalistique, culturel, artistique, etc.) en autonomie, et prennent mieux conscience de leur rôle dans la société.

En Syrie, les jeunes accompagnés par le centre de formation de Jaramana prennent part à des initiatives collectives citoyennes. De la distribution de paniers alimentaires aux populations en situation de grande vulnérabilité en passant par la réhabilitation de jardins publics ou encore les sorties culturelles au musée national de Damas, les activités ne manquent pas pour les inciter à s’investir dans leurs communautés.

Interroger le sens, les formes et les représentations que les jeunes donnent à leurs engagements afin de renforcer leur pouvoir d’agir, là est tout l’enjeu. Et l’éducation est un levier indispensable.

Notre conviction : les jeunes en situation de vulnérabilité ne correspondent pas aux clichés qui leur collent à la peau. Changeons notre regard sur eux et donnons-leur le pouvoir d’agir, pour qu’ils deviennent des acteurs responsables non seulement de leur vie mais aussi dans leur vie.